Nous avons eu de la chance pour notre petit séjour à Porto : il a fait un temps magnifique ! Le soleil nous a permis de découvrir dans les meilleurs conditions cette ville qui, bien que pas très étendue, recèle des trésors.
Première découverte : notre très bel hôtel, qui se trouve rue Santa Catarina, la principale rue piétonne de la ville, presque en face du café Majestic construit en 1921 dans le style Art nouveau, et tout près du célèbre marché de Bolhão.
Le Douro borde la ville au sud et la sépare de Vila Nova de Gaia où se trouvent les chais des maisons de Porto. Leur visite permet d’apprendre à en distinguer les différentes variétés, et bien sûr les déguster (avec modération).
Les moyens de transport sont variés : tramway, funiculaire, téléphérique, bateaux qui pour quelques euros vous transportent d’une rive à l’autre du Douro. On peut aussi traverser le fleuve grâce au pont Dom Luis qui offre des vues magnifiques sur la ville.
Les deux rives sont très animées, bordées de cafés et de restaurants où on peut se régaler de poissons, et en particulier le bacalhau, la morue dont il existe paraît-il des centaines de recettes. L’autre spécialité de la ville est la francesinha, sorte de croque-monsieur amélioré (alourdi ?) avec de la saucisse et une sauce à base de tomate et de bière.
Après cela, il faut se dépenser, mais les occasions ne manquent pas dans cette ville toute en collines et en escaliers. En haut d’une de ces côtes se trouve la magnifique librairie Lello (1906), l’une des plus belles du monde.
Il y a des carreaux de faïence (les azulejos) partout, sur les murs des églises et des maisons dans les petites rues du centre, mais aussi dans la magnifique gare de São Bento.
Et pour finir, pour les amateurs, une soirée fado, qui permet en une heure de (re)découvrir ce chant traditionnel dont il existe différents genres.
En bref, quelques jours bien remplis et un retour chargés d’excellents souvenirs (et de quelques bouteilles).
Et pour finir, une chanson composée par notre barde voyageur, François Gallacier :
“Nous sommes venus à Porto, et avons beaucoup visité,
Vue imprenable sur le Duro, Gare Sao Bento, Cathédrale Sé.
Refrain :
Santé de grupo de Porto, e quem nos fez conhocer,
Eu quero cantar más alto, como é bem estar ai.
Santé au groupe de Porto, qui nous a fait nous rencontrer
Oh je veux chanter sans repos, qu’il y fait bon s’y retrouver.”
